Samedi 25 février 2023 à 20h30 au théâtre d'Aurillac
Orchestre national d’Auvergne
Direction : Adrien Perruchon
Soprano : Vannina Santoni
Un concert de Musica Formosa en
partenariat avec le théâtre d'Aurillac, dans le cadre du 26e Festival "Voyage d’Hiver"
Un concert qui vous fera voyager des étoiles américaines au firmament niçois.
L’une
des plus inventives étoiles montantes de la musique américaine donne
écho aux réflexions de Berlioz, entre sables et voûte céleste des
rivages niçois, notant dans son carnet les premières mesures des Nuits d’été.
En résidence à l’Orchestre national d’Auvergne, le compositeur
Christian Mason nous livrera une fois de plus sa vision originale de
l’harmonie universelle.
Dès sa création, l’Orchestre national
d’Auvergne s’est singularisé par la recherche d’un son, d’une force,
d’un absolu de perfection qui le caractérise depuis toujours parmi les
phalanges orchestrales françaises. Sensible et aventureuse, sa
programmation dans des répertoires s’étendant sur six siècles a fait sa
renommée sur la scène française et internationale et se retrouve dans
ses enregistrements. Pour ce concert l’orchestre sera dirigé par Adrien
Perruchon, timbalier de formation, l’artiste a été membre de l’Orchestre
Philharmonique de Radio France, phalange avec laquelle il a fait ses
débuts, particulièrement remarqués, en décembre 2014. Depuis, il a
multiplié les succès tant en France qu’à l’étranger, dans le domaine
symphonique comme à l’opéra.
PROGRAMME
Jessie Montgomery – Banner
Jean Sibelius – Valse triste Opus 44
Christian Mason – Voix Terrestre – Création
Hector Berlioz – Les Nuits d’été Opus 7
VANNINA SANTONI - soprano
La Soprano Vannina Santoni débute sa carrière en interprétant le rôle de Donna Anna (Don Giovanni)
en Italie, puis à l’Opéra Royal de Versailles. Elle a été rapidement
remarquée, après ses études au Conservatoire National de Paris, pour
« habiter ses rôles avec la ferveur d’une comédienne » et ses qualités «
d’un lyrisme pur mêlé de feu dramatique », notamment en 2018 où elle
triomphe dans le rôle de Violetta Valery (La Traviata) au Théâtre des Champs Elysées.
Vannina Santoni a déjà incarné plus d’une vingtaine de rôles :
La Comtesse Almaviva (Le Nozze di Figaro) au Théâtre des Champs Elysées et à l’Opéra National du Rhin, Fiordiligi (Cosi fan tutte) au Grand Théâtre de Tours, Donna Anna et Zerlina (Don Giovanni) à OperKöln, l’Opéra Royal de Versailles et au Théâtre du Capitole de Toulouse , Pamina (Die Zauberflöte)à l’Opéra de Paris, Fanny (La Cambiale di Matrimonio) à l’Opéra de Bastia, Micaëla(Carmen) au Théâtre des Champs Elysées, Leïla (Les Pêcheurs de Perles) à l’Opéra National de Lorraine, Adina (L’Elisir d’amore) au Théâtre du Capitole de Toulouse, Suor Angelica et Lauretta (Trittico) au Grand Théâtre de Tours, Gretel (Hansel et Gretel) au Théâtre du Capitole de Toulouse, Frasquita (Carmen) à l’Opéra de Paris, Adele (Die Fledermaus) au Grand Théâtre de Tours, Juliette (Roméo et Juliette) à la Scala de Milan et au Hong Kong Cultural Centre, Manon de Massenet à l’Opéra de Monte Carlo, Nanetta (Falstaff) à l’Opéra de Monte Carlo, Violetta Valery (La Traviata) au Théâtre des Champs Elysées, Antonia (Les Contes d’Hoffmann) à l’Opéra de Lausanne...
Elle créé le rôle de Patricia Baer dans Les Pigeons d’Argile, une création mondiale de Philippe Hurel, au Théâtre du Capitole de Toulouse (DVD). Elle a été Osira dans Zanaida de Jean-Chrétien Bach à la Cité de la Musique à Paris, repris au Konzerthaus de Vienne et au TeatruManoel de Malte (CD).
Vannina Santoni a interprété également des rôles d’opéras redécouverts, comme celui de la Princesse Saamcheddin (Mârouf, savetier du Caire) à l'Opéra National de Bordeaux et à l'Opéra Comique et celui d’Agnès (La Nonne Sanglante) à l’Opéra Comique.
Cette saison elle a interprète sa première Mélisande (Pelléas et Mélisande) à l'Opéra de Lille et à l’Opéra de Caen sous la baguette de François-Xavier Roth, Dona Musica dans la création du Soulier de Satin de Marc-André Dalbavie à l'Opéra de Paris, elle a donné pour la première fois « VierLetzte Lieder » de Strauss avec La MahlerianCamerata sous la direction de Benjamin Garzia à l’Opéra de Vichy.
En 2022 et 2023, elle chantera notamment Mimi (La Bohème de Giacomo Puccini) au Théâtre du Capitole de Toulouse, Mélisande à Lille et Caen, Iphigénie (Iphigénie en Tauride de Gluck), Grisélidis de MASSENET au Théâtre des Champs-Elysées à Paris...
Adrien Perruchon
Formation :
né en 1983, Adrien Perruchon étudie le piano, le basson et les
percussions. Il est nommé timbalier principal de l’Orchestre
philharmonique de Radio France par Myung-Whun Chung (2003), puis de
l’Orchestre philharmonique de Séoul, positions qu’il occupe jusqu’en
2016. De 2015 à 2017, il bénéficie, comme chef d’orchestre, du programme
jeunes artistes Dudamel Fellowship de l’Orchestre philharmonique de Los
Angeles.
Répertoire et scènes : salué par la
critique pour ses débuts avec l’Orchestre philharmonique de Radio
France, il se produit depuis avec de nombreux orchestres : Opéra
Orchestre national Montpellier, Orchestre national de Lorraine,
Orchestre de l’Opéra de Nice, Orchestre de Chambre de Lausanne,
orchestres philharmoniques de Luxembourg et Tokyo, WDR
Funkhausorchester, NDR Radiophilharmonie de Hanovre, Mozarteum de
Salzbourg ou encore Orchestre symphonique de Vienne pour ses débuts au
Musikverein et en tournée avec Hilary Hahn. À l’opéra, il dirige L’Heure
espagnole et L’Enfant et les Sortilèges (Ravel) à Cologne, Benvenuto
Cellini (Berlioz), La Bohème (Puccini), Don Giovanni (Mozart), etc.
Collaborations :
il se produit avec Pierre-Laurent Aimard, Jean Efflam Bavouzet, Edgard
Moreau, Jean-Yves Thibaudet, et collabore avec Alain Altinoglu et
l’Orchestre philharmonique de Vienne à Paris et au Festival de Salzbourg
(Don Giovanni), Esa-Pekka Salonen au Festival d’Aix-en-Provence
(Pelléas et Mélisande, Debussy), François-Xavier Roth à l’Opéra de
Cologne.
Récemment : Carmen (Bizet) à Dijon, tournée européenne avec
Gautier Capuçon et l’Orchestre de chambre de Paris, concerts avec les
Orchestres nationaux de Lyon et d’Île-de-France, le Tapiola Sinfonietta
et l’Antwerp Symphony Orchestra dans la Suite de Pelléas et Mélisande
(Alain Altinoglu d’après Debussy).
Enregistrements :
collaboration avec Anneleen Lenaerts et le Brussels Philharmonic
(Warner Classics, 2019, récompensé d’un Opus Klassik) ; concertos de
Beethoven et Liszt avec Jae-Hyuck Cho et l’Orchestre national royal
d’Écosse (Sony Classical, 2019).
Cette saison : il
fera ses débuts au Cadogan Hall de Londres avec Paul Merkelo et dirigera
l’Orchestre d’Ulster, le Busan Philharmonic, l’Orchestre symphonique de
Bilkent et l’Antwerp Symphony Orchestra.
À venir : concert avec l’Orchestre de Clevand au Blossom Music Festival.
https://www.opera-lyon.com/fr/artistes/adrien-perruchon
Musique classiqueGuillaume Coppola – « Ode à la nature » » En harmonie avec les éléments « En partenariat avec Musica Formosa
dans le cadre du festival Voyage d’Hiver Réserver Dimanche 26 février – 17H
Au Théâtre
Durée : 1H20
Tout public
Tarif B : 12€ / 9€ / 5€
Depuis quelques années, Guillaume se retire dès qu’il le peut à la campagne où il trouve un calme propice à l’inspiration et la concentration. C’est là qu’est né le programme Musiques du silence, donné de nombreuses fois en concert et gravé en 2019 chez Eloquentia (5 Diapasons, 5 étoiles Classica, sélection L’Obs, Le Monde…). Et c’est encore dans ce havre de paix, influencé par les couleurs des saisons et les dialogues d’oiseaux, qu’il a conçu ce nouveau récital en forme d’éloge de la nature déclinée sous ses quatre éléments fondamentaux, autour de la figure centrale de Beethoven.
» En ces temps troublés où les questions climatiques arrivent enfin sur le devant de la scène, où l’on s’interroge sur nos modes de vie contemporains et un possible retour aux essentiels, j’ai souhaité rendre hommage à Dame Nature en jouant des œuvres évoquant l’eau, la terre, l’air et le feu, ainsi que les sentiments poétiques qu’elle fait naître dans l’âme humaine. Dans sa « Grande sonate » dite pastorale, Beethoven, qui avait déclaré « Aucun homme ne saurait aimer la campagne autant que moi », installe un climat très terrestre tour à tour paisible ou orageux, inquiet ou lumineux, une fraîcheur agreste non dénuée de malice. J’y ai associé la caresse du vent et l’ondulation de l’eau sublimées par Debussy, la chaleur sensuelle d’Andalousie par Granados et le mouvement fascinant de la flamme chez Falla « . Guillaume Coppola
PROGRAMME
Granados, 3 Danzas españolas
Beethoven, Grande Sonate n°15 « Pastorale » op.28
Debussy, Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir
De Falla, Danse rituelle du feu (extrait de l’Amour sorcier)